Après la croisée du transept, nous atteignons le chœur où l'artiste Thierry Devaux articule son travail autour de la présence fantomatique de la fontaine.
La faconde de Thierry a cela d'étonnant que :
1. jamais elle ne s'épuise.
2. elle partage une douce philosophie de la vie.
3. elle est extrêmement souriante ou agacée, jamais tiède.
C'est entre Champigneulles et Frouard que la route s'abandonne à sa maison. Dans l'ancienne salle de classe qui est devenue son atelier, il entasse, expérimente, avance, remet en cause, questionne, s'emporte, contemple le monde ou s'en agace… Si la liste peut encore s'étoffer, ce serait toujours sous le même leitmotiv de l'utopie.
Opposant l’uniformisation à la multiplicité des valeurs, il évoque ce qui élève la conscience de tous, la responsabilité de chacun au quotidien, ce qui nous fait plus humain, avec nos erreurs, ce qui nous fait libre, en aspirant chaque jour à devenir meilleur.
Ni Dieu, ni Maître Thierry ? Il est effectivement le seul maître de son sablier intérieur et, lorsqu'il raconte son travail à une profane qui l'appelle "artiste auto tic-tac", il sourit, et conserve l'expression : "Je me remonte tout seul".
Vous pouvez rencontrer Thierry les 20 et 21 avril, lors des ouvertures d'ateliers... OUAA !
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